INFORMATION IMPORTANTE

A compter du samedi 21 octobre,
les horaires d’ouverture de l’accueil de la clinique changent
uniquement les week-end (les samedis et dimanches).
Nous vous accueillerons désormais de 8h à 19h.
L’accueil des urgences gynéco-obstétricales
se fait comme d’habitude en dehors de ces horaires, par l’entrée de nuit.


Du lundi au vendredi, l’accueil se fera toujours de 7h30 à 20h.
Merci pour votre compréhension.

Programme d'immunisation des nouveau-nés contre
la bronchiolite grâce au produit « Beyfortus ».


Nous avons reçu un premier stock et commencé le 15 septembre à immuniser les bébés nés à la maternité.
Mais les laboratoires sont déjà en rupture de stock...

Nous n'avons donc plus de doses et n'avons pas d'informations sur la prochaine livraison.

lire les informations complémentaires

Unité de diabétologie

 

Les médecins responsables :

Dr Brigitte Eyguesier-Pfister :

Spécialiste en Endocrinologie, Diabétologie et Maladies Métaboliques.
Ancienne Interne des hôpitaux de Marseille.
Ancienne Assistante des Universités.
Ancienne Chef de Clinique des Hôpitaux de Marseille.
Consultante en infertilité et endocrinologie à la Maternité de l’Etoile.
Membre du comité d’Ethique de Marseille.
Membre de l’Association Apport santé.
Médecin hospitalier de L’hôpital Saint Joseph pour la PMA.
Installée sur Aix depuis 1988.

Dr Vanessa Lubin :

Spécialiste en Endocrinologie, Diabétologie et Maladies Métaboliques.
Ancienne Interne des Hôpitaux de Paris.
Ancienne Assistante des Universités.
Ancienne Chef de Clinique à l’Assistance Publique- Hôpitaux de Paris.
Diplôme Universitaire de Pharmacologie Endocrinienne.
Diplôme Universitaire National d’Echographie Gynécologique et Endocrinienne.
Consultante en infertilité et endocrinologie à la Maternité de l’Etoile, Membre du comité d’éthique de Marseille.
Membre de l’Association Apport santé.
Membre du bureau de DIA-PRO.
Médecin hospitalier de L’hôpital Saint Joseph pour la PMA.
Installée sur Aix depuis 2003.

Dr LUBIN et Dr PFISTER ont été toutes deux médecins experts nationaux HAS, rédacteurs des recommandations de la prise en charge des patientes diabétique à l’insuline durant la grossesse. 
Par ailleurs, elles disposent de qualification dans le domaine de la pompe à insuline.
La clinique fait partie du réseau Diabète-Provence.

 

Types de prise en charge proposés :

Consultations externes de diabétologie et d’endocrinologie : mardi et vendredi avec consultation conjointe d’une diététicienne et d’une sage-femme d’éducation thérapeutique.

Depuis  plusieurs années  l’Etoile s est pourvue d’une unité de diabétologie permettant de prendre en charge toutes les pathologies endocriniennes associées à la grossesse : Les diabètes gestationnels mais aussi les diabètes insulinodépendants, les diabètes non insulinodépendants, les pathologies thyroïdiennes, les obésités, et plus récemment les suivis  de Sleeve et  Bay pass.
Pour ce qui est des diabètes gestationnels,
Nous vous rappelons  les critères définis par l’OMS :
Glycémie sup  a 0.92 à jeun et ou test  oms pathologique au 6 mois  
Test avec 75 g de glucose temps à jeun norme 0.92 à 1h norme 1.80 à 2h 1.53

Si un élément est pathologique, vous serez prise en charge par le médecin endocrinologue et la diététicienne et la sage-femme d’éducation.

Le risque de ce diabète gestationnel est  essentiellement la macrosomie (gros bébé) et le risque d’obésité de l’enfant. 
Ce risque étant réversible avec un bon équilibre alimentaire la plupart du temps mais quelque fois il nécessitera un peu d’insuline. 
Il est important de pratiquer régulièrement une activité physique douce compatible avec la grossesse.  
Pour ce qui est des diabètes insulinodépendants et suivi sous pompe, ceci est possible avec une hospitalisation aux grossesses à risque. 
L’accouchement avec la pompe à insuline est tout à fait possible.
Une hospitalisation est prévue en général de fin de grossesse à 39 SA (critères HAS) et accueil maman et bébé à l’unité kangourou.
Bienvenue à l’Etoile !

 

Publication faite au congrès SFE – 2011 :

Qu’ont changé les nouveaux critères de dépistage du Diabète Gestationnel (DG) dans notre population ?

Nous avons appliqués les nouveaux critères de l’IADPSG, recommandés par la SFD et le CNGOF dès janvier 2011, en dépistage ciblé. Nous avons comparé la population de DG de l’année 2011 à l’année 2005, que nous avions rapportés lors de l’ALFEDIAM 2007, le dépistage était alors systématique par HGPO 75 g, et le diagnostic pour glycémie > 1,4g/l à H2. Nous avons comparé l’incidence du DG, de la macrosomie dans les 2 séries. Les grossesses multiples ont été exclues.
La même prise en charge a été appliquée : consultation endocrinologue + diététique + autosurveillance 6/j, contrôle par endocrinologue à 2 semaine et insulinothérapie si pas de normoglycémie obtenue alors.
La population des 2 séries est identique : 2424 naissances en 2005 et 2372 en 2011. L’incidence du DG est identique, 124 en 2005 : 5,11% et 119 en 2011 : 5,01% (ns). En 2005 20,96% des patientes ont été insulinotraitées, et 23% en 2011 (ns).
Les patientes obèses nécessité un traitement par insuline 5/7 = 71% en 2005 et 10/24= 41,66% des cas en 2011.
Les poids de naissances moyens ne diffèrent pas de la population non DG, 3302 g en 2005 et 3276 g en 2011 (ns). Par ailleurs, en 2011, le poids moyen de naissance des nouveaux-nés issus de mères obèses est de 3329 g, non différent des mères non obèses.
Les enfants > 4000g représentent 9% des DG en 2005 et 10% en 2011 (ns).
Le taux de césarienne est significativement augmenté : 17,3 à 23,5% des accouchements.
En 2011, 90% des mères de nouveau-nés macrosomes avaient été testées, sur facteurs de risque, 88% des tests étaient normaux.
Nous avons observé la même incidence de DG avec les 2 méthodes de dépistage dans notre population à faible risque. La même proportion de patientes a nécessité de l’insuline. Le poids de naissance est identique, ainsi que la proportion de macrosomes.
Nos données suggèrent que nous n’avons pas manqué de diagnostics de DG avec ce dépistage ciblé.

Nous n’expliquons pas l’augmentation importante de l’obésité en 6 ans, qui pourrait expliquer l’augmentation des césariennes. En effet le poids moyen des nouveaux nés est identique quel que soit le poids de la mère. De plus le taux d’insulino-requérance des patientes obèses ne s’est pas aggravé entre 2005 et 2011, au contraire.

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